Aux premiers siècles, alors que la religion chrétienne s’installe, la fête de Noël n'existe pas. Les Evangiles ne mentionnent pas la date de la naissance du Christ, ce qui laisse planer une certaine incertitude.
Au cours du IVè siècle, une fête de la naissance de Jésus commence à être célébrée, en Occident, le 25 décembre et en Orient le 6 janvier. Les deux fêtes ont été longtemps en concurrence. On fêtait ce jour là la manifestation de Dieu qui comprenait : la naissance de Jésus, son baptême, l’adoration des Mages et les noces de Cana.
Vers la fin du IVè siècle, la fête de Noël commença à être fêtée aussi en Orient et l’Epiphanie en Occident et leur contenu se différencia progressivement.
C’est en l'an 354 que le pape Liberus la fixa le 25 décembre. Cette date a une valeur symbolique : nous sommes au solstice d’hiver (c’est la nuit la plus longue de l’année, les jours commencent ensuite à croître). Les cérémonies païennes célébraient ce jour là le soleil, source de vie et de lumière. Les plus connues étaient, vers cette date, les Saturnales, la fête des Sigillaires et le très important culte de Mithra « le soleil invaincu ».
L’Eglise, dans son souci de christianiser les fêtes païennes, va à cette date fêter la naissance de Jésus « l’Astre levant venu d’en haut » (Lc 1,78) « le Soleil de Justice » (Malachie 3, 19-20).
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