Le labyrinthe aujourd'hui

La signature des bâtisseurs est peu évoquée dans les ouvrages actuels. De multiples approches ont été développées pour donner au labyrinthe, soit une signification plus chrétienne, soit des origines ésotériques, mystiques, etc…

Dans la grande nébuleuse des interprétations de toutes natures et de toutes origines, signalons les plus communes :
- le « Chemin de Jérusalem», le centre étant assimilé à la Cité sainte ;
- le cheminement de l'âme pour gagner la Jérusalem céleste.
- le pèlerinage intérieur, entrer en soi pour s’ouvrir aux autres ;
- le reflet du voyage de la vie, figuré par les méandres du labyrinthe ;

Il faut noter que seul le dédale peut représenter un parcours de vie, avec ses obstacles, détours, blocages et retours en arrière, choix difficiles et tous les autres aléas du chemin. Le labyrinthe n'en serait qu'un raccourci.

Actuellement, dans la cathédrale de Chartres, le labyrinthe est masqué par des rangées de chaises. Il est, en principe, accessible tous les vendredis, du 1er vendredi de Carême au dernier vendredi d'Octobre.
Il peut alors être parcouru ; un dépliant invite, lors de son parcours, à se mettre en chemin, à se recueillir, à se mettre à l’écoute. Des textes à méditer sont proposés " comme du bon pain pour la route ".

Au solstice d’été, la situation est plus confuse, vu l’affluence de ce jour particulier où de nombreux groupes « ésotériques » cohabitent avec les pèlerins habituels.

Enfin, au Moyen Age, on dansait partout dans la nef des églises lors des grandes fêtes. On dansait aussi, bien sûr, dans la nef des cathédrales. C’était le cas à Auxerre à Pâques, où cette festivité a donné lieu à de multiples interprétations en relation avec le labyrinthe.